Après Bourail, c’est à La Foa que Gaby Briault donnera, le jeudi 12 août prochain, une conférence intitulée « Fondements de l’identité calédonienne ou Pourquoi être fier d’être Calédonien« . Cette conférence s’inscrit dans un cycle de réunion qui fait suite à la publication du livre « Naissance et Fondements de l’identité calédonienne ».
« Comment peut-on être fier d’être Calédonien si l’on n’a pas défini ce qu’est un Calédonien ? indique l’auteur. Être Calédonien, cela ne se limite pas à être né en Nouvelle Calédonie. Henri Martinet, dont la chaîne Calédonia rappelait récemment ce que fut ce pionnier de l’aviation et de l’hôtellerie, était un Calédonien … né en métropole. Le groupe social des Calédoniens est constitué des personnes nées en Calédonie ou ayant décidé d’y vivre, et qui ne se revendiquent pas de l’identité Kanak. J’indique que les Calédoniens, par leur parler français régional, par leur mode de vie, leur système de valeurs, leurs jeunes traditions, par leur écrivains, leurs peintres, leur théâtre, leur cinéma, leur bande dessinée ou encore leur cuisine, cochent les cases de la définition de la culture établie par l’Unesco. Groupe social distinct et culture régionale française leur confère une indiscutable identité dont ils peuvent être fiers. J’ajoute que majoritairement, les Calédoniens sont attachés à la nationalité française, identité et nationalité répondant à deux définitions distinctes ». A l’appui de ce propos, « d’ailleurs, le 12 décembre prochain, si le Oui l’emportait, les Calédoniens perdraient leur nationalité française, mais conserveraient leur identité« .
Près de La Foa se situe d’ailleurs le berceau d’un écrivain Calédonien fameux, Jean Mariotti, né en 1901 à Farino. Une belle illustration de la culture calédonienne, culture régionale française.