
Sur l’affiche, un dessin montrant Roby Payan et une jeep … de la police nationale dans un paysage de cocotiers. « L’espionne sera à Nouméa » est un film français réalisé en 1960 par Georges Péclet, sorti en 1963. Thème : Une jeune femme est contrainte de se livrer à des activités d’espionnage afin de permettre à son père d’échapper à un chantage exercé à son encontre. L’amour d’un aviateur l’aidera à retrouver sa liberté et à obtenir l’arrestation des membres du réseau dont le chef se suicide avant l’arrivée des policiers.
Pour la culture des cinéphiles, on peut rappeler que les acteurs principaux en sont Antoine Belpêtré, Anouk Ferjac et Pierre Fromont.
Pierre Fromont, essentiellement présent au théâtre et dans des séries télévisées des années 1960 et 1972, a notamment participé à la série Les Rois maudits1 ou encore Les Chevaliers du ciel.
Antoine Belpêtré était l’oncle de Jacques Perrin. Premier Prix au Conservatoire en 1919, il excelle d’abord au théâtre. il apparait notamment dans Justice est faite (1950) et Nous sommes tous des assassins (1952) d’André Cayatte, Le Plaisir de Max Ophüls (1952), Le Rouge et le Noir de Claude Autant-Lara (1954), Katia de Robert Siodmak (1959). Sur scène, il trouve l’un de ses derniers rôles dans La Chatte sur un toit brûlant de Tennessee Williams.
Anouk Ferjac est la fille de Paul Levain, ancien dessinateur de l’hebdomadaire satirique Le Canard enchaîné, plus connu sous le pseudonyme Pol Ferjac. Grâce à des réalisateurs appartenant à la Nouvelle Vague qu’elle accède à une certaine notoriété : Michel Deville (Lucky Jo, 1964), Alain Resnais (La Guerre est finie, 1966 ; Je t’aime, je t’aime, 1968) et Claude Chabrol (Que la bête meure, 1969).
Bon. Le film n’a pas été un succès retentissant, et tout cela ne dit plus rien aux Calédoniens, mais tout de même : l’espionne a été à Nouméa.