Ohé Matelots,
Autrefois, on était l’île la plus proche du Paradis. On est devenu l’île d’où on ne revient pas ! Prenez par exemple ces tourisses italiens, laissés à leur sort, bloqués, ayant raté leur avion de retour, obligés de se racheter un billet, et au total, pour eux, des vacances ratées et des frais supplémentaires : y a pas à dire, on va être dans le Top des destinations mândiales … à éviter !!
Air Calédonie, c’était déjà « Air Peut Être ». On sait quand on part, on ne sait pas quand on revient ! Remarquez, c’est pas de leur faute. Quand y a des mecs qui bloquent les aérodromes plusieurs fois par an, c’est la compagnie qui ramasse !
Faut dire que c’est une performance de plusse à ajouter à notre palmarès des mises en garde des Affaires Etrangères de nos voisins. On avait déjà les risques de « crimes aléatoires », les agressions le soir, les vols de sacs à main, les caillassages de voiture, les risques d’accidents automobiles, tout ça publié sur les sites d’informations officiels pour les voyageurs étrangers. Et ben ils pourront rajouter : risques de blocages des aérodromes dans les destinations Ile des Pins, Lifou et Maré.
Déjà que le Wadra Bay, il a du mal à ouvrir à Lifou, à mon avis, y faut déjà penser à le renflouer avant même qu’il se mette -un jour- à fonctionner.
L’île la plus proche du Paradis, c’est un slogan « Fini Kak’sé ». D’ailleurs, l’écrivaine japonaise qui avait imaginé ce best seller des années 80 n’est plus de ce monde. Paix à son âme, Matelots, et que notre tourisse (trad. tourisme) repose en paix. Amen.
L’Amiral