Tous les éléments du « pacte nickel » proposé par le ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique sont en place pour que le document soit signé. C’est ce qui ressort d’une intervention du Haut-Commissaire interrogé sur les ondes de RRB.
Le pacte nickel est un accord global regroupant les parties prenantes de la filière nickel parmi lesquelles l’État, le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie et les provinces. Y figurent en particulier des interventions de l’État, les subventions destinées à la transition énergétique des trois usines, l’accès à la ressource pour la SLN, et l’ouverture à l’exportation des gisements classés en réserves métallurgiques par le Congrès.
L’État a déjà annoncées les volumes considérables de subventions proposées à KNS et à l’usine du Sud. Pour ce qui concerne les parties calédoniennes, ce que l’on retient est surtout l’opposition du président de la province Nord à la modification du Code minier, et les difficultés que la SLN a rencontrées pour poursuivre l’exploration du gisement de Poum -une exploitation qui a du être fermée, ce qui a provoqué le chômage de 300 personnes-, et pour ce qui est de l’exploitation du gisement de Népoui.
Il semblerait donc que les négociateurs du « pacte nickel » aient donné leur accord sur l’ensemble des propositions. Mais la signature relève des Exécutifs …
À l’issue des dernières discussions à Paris avec les responsables et les actionnaires de KNS, Bruno Lemaire a confirmé que la date limite pour la signature du « pacte » est celle de la fin du mois de février.
La question est évidemment sur toutes les lèvres : le président de la province Nord ou éventuellement son représentant habilité signera-t-il ? De la réponse dépend en réalité l’avenir économique et social à court terme de la Nouvelle-Calédonie.