La nouvelle est tombée hier soir, et alors qu’à Paris, les députés s’apprêtent à débattre du projet de loi constitutionnelle aujourd’hui, qu’à Nouméa, le Congrès va se saisir d’un projet de résolution visant à demander le retrait du projet de loi, et que plusieurs mobilisations vont perturber la vie des Calédoniens et l’ordre public. Le président de la République a décidé d’inviter les « parties calédoniennes » à reprendre le dialogue à Paris sur l’évolution institutionnelle de la Nouvelle-Calédonie. Avec en arrière-plan, la dégradation économique et sociale du territoire, la perspective de suppression de milliers d’emplois et de cessation de paiement de la Cafat. La raison a-t-elle une chance de l’emporter ?
Le chef de l’État veut marquer une pause, et probablement remettre les réalités juridiques, économiques et sociales sur la table, au delà des passions et des réactions irrationnelles.