170 milliards de dégâts, peut-être 200 milliards, un chiffre astronomique et probablement un record national depuis plusieurs décennies. De surcroît, les conséquences économiques et sociales ne sont pas encore chiffrées. Car cette destruction d’une grande partie de l’économie va elle-même entraîner de nouvelles dégradations des régimes sociaux, ainsi que des rentrées fiscales qui alimentent les budgets publics déjà en difficulté. Intervenant sur le soutien de l’État, qui sera effectif, notamment en matière d’assurance chômage et de réparations des dommages, Bruno Lemaire, ministre de l’Economie et des Finances n’a pas manqué de rappeler que ces matières, économique, sociale et fiscale, relèvent des compétences autonomes de la Nouvelle-Calédonie. Il a simplement omis de confirmer que la gigantesque facture des violences est due à la carence de l’État face à sa responsabilité régalienne de protection des personnes et des biens. Responsabilité civile.
Il existe, dans l’arsenal législatif français, ce qui est intitulé « Code de la sécurité intérieure ». Dans la section 3, « attroupement », à l’article 211-10, la loi stipule : « L’État Ce contenu est réservé aux abonnés
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