Au sommet du G7, Emmanuel Macron a confié en aparté avoir “dégoupillé une grenade” en décidant la dissolution de l’Assemblée Nationale. Pour de nombreux commentateurs, ce faisant, le chef de l’État a, en réalité, créé une “bordelisation” de la vie politique française. Une situation de confusion, de coups de théâtres, de complots en coulisse, de retour de vestes sans précédent dans l’histoire de la 5e République. Paysage dévasté.
L’histoire de ces derniers jours commence par la droite. C’est d’abord Eric Ciotti qui décide un accord avec le Rassemblement National, accord immédiatement condamné par les “chapeaux à plumes” du parti, de Gérard Larcher, président du Sénat, à Olivier Marleix, chef de groupe des députés LR. S’ensuit une révocation du président immédiatement contestée par celui-ci devant le tribunal judiciaire de Paris, qui lui donne gain de cause en référé. Certes, les juges ne se sont pas prononcés au fond, mais les délais font qu’Eric Ciotti est officiellement le président au moment des investitures …
Presque dans le même temps, Marion Maréchal négocie un rapprochement de Reconquête avec le RN et l’annonce publiquement. Mais le lendemain, Jordan Bardella