« J’ai passé pratiquement ma vie à investir et à créer ou développer des entreprises, confie cet entrepreneur qui veut conserver l’anonymat. « Ils » m’ont brûlé plusieurs docks, et des établissements. Non, je ne vais pas reconstruire. Il me reste des dettes à rembourser, et c’est ce que je vais faire. Plus question pour moi de mettre un sous pour développer une économie qui va être brûlée dans 5, 10 ans !« . Tous n’ont pas ce découragement, qui dans de nombreux cas, se traduit plutôt par de l’écoeurement. Témoin, la réouverture courageuse de l’établissement Nourry, à Apogoti, exemple d’un entrepreneur qui ne baisse pas les bras, accompagné par son personnel.
Il n’empêche. Les indépendantistes au pouvoir, dans le gouvernement, au Congrès, au Cese, disposent d’une démonstration grandeur nature que l’argent magique n’existe pas. Jusqu’à présent, l’essentiel de ce qui alimente les budgets des collectivités provenait d’une économie située en majeure partie dans la province Sud. Une situation jugée presque banale. D’ailleurs, pour augmenter les ressources fiscales, il suffisait d’augmenter les impôts. Plus facile que de lire « l’économie et la fiscalité pour les nuls ».
Seulement voila. Économie en berne en province Sud égale ressources fiscales et sociales en berne. Économie détruite égale ressources fiscales et sociales taries ! Le quotidien des populations, et les finances publiques font peu de cas de l’idéologie. Aujourd’hui, le pouvoir