Après la première vague de destructions massives d’outils économiques, d’équipements, d’infrastructures, et tandis que des émeutes se poursuivent, les chefs d’entreprise, les collectivités font leurs comptes. Les experts sont à l’œuvre, aussi bien pour les assurés, que pour ceux qui ne le sont pas, et qui se retourneront contre l’État au titre de son incapacité à avoir protégé des biens et des personnes dès ce funeste 13 mai. Mais à partir de cette fin de mois, et pour les semaines qui suivent, le malheur provoqué va atteindre les personnes et les familles dans leur vie quotidienne. Un véritable tsunami social va submerger la Nouvelle-Calédonie.
DES AIDES DE L’ÉTAT SOUS CONDITION
Au lendemain des destructions, la Chambre de Commerce et d’Industrie estimait à une quinzaine de milliers le nombre de salariés devant être placés en régime de chômage total ou de chômage partiel. Dès le le 7 juin 2024, le gouvernement central a fait paraître au Journal officiel un décret « portant création d’une aide pour les entreprises particulièrement touchées par les conséquences économiques résultant de la crise en Nouvelle-Calédonie ». Le gouvernement local a créé un régime “spécifique” de chômage provoqué par la crise.
Hier, le président de la République, en réponse à une demande du président du gouvernement calédonien, a précisé les conditions dans lesquelles la France pouvait accorder une aide globale de 24 milliards, dont une partie est destinée à la participation de l’État au régime Cafat d’indemnisation du chômage.
DES MONTANTS PROBABLEMENT AU DESSOUS DE LA RÉALITÉ
Pourtant, en dépit des chiffres financiers déjà disponibles, on peut d’ores et déjà imaginer