Séance animée hier après midi en assemblée de la province Sud pour d’importantes mesures concernant le budget et le système social de la collectivité. Il s’agissait de prendre en compte l’effondrement budgétaire de la Nouvelle-Calédonie, et des conséquences négatives pour les ressources de la province Sud.
Face à son obligation de réduire ses dépenses, la province a choisi de privilégier la rémunération de l’ensemble de ses agents. Tout en renforçant l’encadrement de ses mesures sociales -application de l’obligation alimentaire, durée de résidence portée à 10 ans pour l’obtention de bourses scolaires, etc … -, elle a dégagé des marges permettant d’apporter un soutien aux ménages et au personnels médicaux victimes des émeutes. Le détail de ces mesures figure ci-après.
<UN BUDGET PRIVÉ DE RECETTES SUFFISANTES>, c’est l’écueil que doit affronter aussi la province Sud en raison du non versement de 8 milliards du Territoire, lui même en cessation de paiement, et d’une dette de la Cafat. La trésorerie de la collectivité était de 1,6 milliards la semaine dernière, des liquidités augmentées de 500 millions apportés par l’État en fin de semaine. Tout juste de quoi assurer le paiement des salaires, alors que les besoins mensuels normaux de la province sont supérieurs à 4 milliards. Dans ces conditions, et ainsi qu’annoncé, la province Sud a été dans l’obligation de suspendre en priorité ce qui ne relève pas de sa compétence, c’est à dire l’aide médicale.
Il s’agit évidemment d’une suspension, et non d’une suppression. Le système d’aide médicale perdure, mais les professionnels de santé doivent savoir qu’ils ne pourront être payés que lorsque la trésorerie de la collectivité le permettra. Cependant, un certain nombre