Dans une lettre ouverte intitulée « Et maintenant ? » publiée sur son site Facebook, l’Éveil Océanien s’exprime pour la première fois depuis sa participation aux élections législatives. Si la critique n’est pas nouvelle à l’égard des Loyalistes et du Rassemblement, le parti de Milakulo Tukumuli précise davantage ses orientation statutaires vers un État souverain coopérant avec la France pour l’exercice des compétences régaliennes. Mais dans l’immédiat, il décoche des flèches acérées en direction des élus indépendantistes « se complaisant dans l’embourgeoisement« . Il les appelle à « prendre leurs responsabilités » pour ramener le territoire dans le champ du respect et de la démocratie. Et à défaut, prévient : « dans le cas contraire, nous prendrons les nôtres« .
LE CONSTAT DE L’EFFONDREMENT de la Nouvelle-Calédonie n’est pas une originalité, un effondrement qui touche tous les aspects de la vie institutionnelle, financière, économique et sociale de la collectivité. Toutefois, pour l’Éveil Océanien, « les véritables coupables » de cette « tragédie » sont les indépendantistes et les non-indépendantistes. Oubliant tout de même qu’en démocratie, les divergences et les oppositions se règlent par