Le tourisme calédonien est en arrêt total pour la quasi-totalité des professionnels, confrontés, d’une part à l’insécurité grave qui sévit, et d’autre part, à la perte du pouvoir d’achat de milliers de consommateurs. Du moins, ceux qui n’ont pas quitté le territoire …
Bien que parfois, les deux se rejoignent, il faut considérer deux marchés pour le secteur. D’une part, le marché intérieur qui irrigue les structures locales, et d’autre part, le marché international qui est d’abord accueilli dans des hotels de Nouméa, avant d’alimenter, pour certaines catégories de clientèle, les hébergements de l’intérieur et des îles.
LE MARCHÉ INTERNATIONAL : LA PANNE ET LA DISPARITION DU MARCHÉ JAPONAIS
En raison des événements survenus à Nouméa, principale place d’accueuil du tourisme international, les sources se sont immédiatement taries. Les ministères des affaires étrangères des pays concernés ont placé la Nouvelle-Calédonie sur une liste rouge, et, de toute façon, les vols internationaux sont suspendus. Qantas s’est retirée pour quelques mois, et Air New Zealand ne devrait revenir qu’en décembre.
Air Calédonie International, en interrompant les liaisons avec Tokyo après avoir supprimé Osaka, tire un trait sur ce qui fut notre marché n°1, aussi bien en nombre de touristes, qu’en dépenses touristiques. Mais il est vrai que depuis une vingtaine d’années, après la période faste de 1990 à 2004, le marché, chancelant,
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