Les relations entre les pays du Forum et la France vont-elles se tendre après les vélléités du « PIF » (Pacific Islands Forum) de proposer sa médiation dans la situation de désordre que traverse actuellement la Nouvelle-Calédonie ? Le territoire, à l’issue des trois référendums d’autodétermination, a choisi démocratiquement de demeurer au sein de la République. Vouloir interférer dans les affaires locales peut rapidement déraper vers un processus d’ingérence, d’autant que les résultats de la troisième consultation qui s’est déroulée en présence d’observateurs de l’Onu, n’ont pas été contestés par cette organisation.
À Tokyo où, à l’invitation du gouvernement japonais vient de se tenir une réunion avec les leaders du Forum, est née la formulation d’une initiative qui serait conduite par les « premiers » de Fidji, de Tonga et des Iles Cook. Les responsables du « Pif » ont évidemment pris la précaution de subordonner une telle mission à l’accord du gouvernement français. L’ambassadrice de France pour le Pacifique, Véronique Roger-Lacan, vient de donner les premières indications sur la position de Paris