Ils étaient vingt, triés sur le volet pour leurs performances olympiques et sportives, leur dévouement au sport et à la jeunesse, et l’exemplarité de leur vie de champions ou d’anciens champions. Amélie Mauresmo, Tony Parker, Clarisse Abguégnénou, Felicia Ballanger, Alan Bernard, David Douillet, Laura Flessel, Marie-Amélie Le Fur, Alexis Hanquiquant, Nantenin Keita, Michaël Grigou, Jean-François Lamour, Renaud Lavillenie, Émilie Lepennec, Laure Manaudou, Allison Pineau, Florian Rousseau, Charles Cost, Teddy Riner et Marie-Josée Pérec.
Tony Estanguet tenait à ce symbole pour les derniers mètres du parcours de la flamme. “Mon image, mon souhait, mon objectif, c’est de mettre à l’honneur le sport français sur le dernier segment avec ces dix hommes, dix femmes qui font écho aux premiers Jeux paritaires de l’histoire ; c’est un symbole important pour ce moment historique”.
Avec trois médailles d’or olympiques et dix titres mondiaux, Félicia, championne d’exception a décidé de devenir Calédonienne en partageant sa vie avec Gérard Salaün il y a une génération, celle de ses deux enfants. Elle a eu l’insigne honneur et le privilège de précéder avec dix sept autres médaillés olympiques, entre le Louvre et le Jardin des Tuileries, Marie-Josée Pérec et Teddy Riner -lui même coaché par un Calédonien- qui ont allumé la flamme des Jeux. Magnifique tableau de ces ultimes porteurs de la flamme, partie l’Olympie et passée par la Polynésie, tout de blanc vêtus, regardant le ballon doré s’élevant dans le ciel de Paris où il restera pendant la durée des Jeux.
Ainsi, La Nouvelle-Calédonie est bien présente dans ces Jeux de Paris. Huit athlètes dans la délégation olympique et paralympique, et Félicier Ballanger, auréolée de son glorieux passé, parmi les ultimes porteurs de la flamme.
Celle-ci, d’ailleurs, aurait du passer par le territoire. Ce ne fut, hélas, pas le cas. Chacun sait pourquoi.