Au gré de déclarations politiques intempestives, de surenchères en surenchères, d’informations et de désinformation sur les réseaux sociaux devenus les nouveaux journeaux officiels et les “movietone news” de temps modernes, le vulgum pecus a de plus en plus de mal à s’y retrouver. “Last but not least”, la nouvelle saison de la série consacrée au corps électoral provincial calédonien est sur les écrans. Le président de la République aurait “retiré” la loi sur la réforme électorale. C’est de la même veine que bruisse la rumeur selon laquelle la France, soumise à des injonctions, pourrait “donner” l’indépendance au territoire ! Entre les “on dit” et les “non-dits”, une constante : les vessie ne deviendront pas des lanternes.
En ce qui concerne la loi constitutionnelle portant réforme électorale pour les élections provinciales et du Congrès, elle a été adoptée dans les mêmes termes par le Sénat et l’Assemblée Nationale. Peut-on prêter au chef de l’État la décision de la “retirer” ?
A chacun ses pouvoirs et les vaches seront bien gardées. L’Éxécutif a les siens, le