Loin des postures idéologiques, le quotidien des habitants de Nouvelle-Calédonie va devenir de plus en plus difficile. En clair, une étape supplémentaire va survenir avec la répercussion, notamment aux provinces et aux communes, de la crise budgétaire de la Nouvelle-Calédonie.
Pour le gouvernement, impossible de tenir le cap fixé par le budget primitif. Les ressources fiscales se sont taries, avec l’arrêt de centaines d’entreprises détruites ou endommagées par les émeutiers du 13 mai. Une leçon d’économie grandeur nature selon laquelle la richesse produite provient essentiellement de l’activité des entreprises, lesquelles alimentent les ressources publiques par les impôts qu’elles acquittent.
La baisse des dotations atteint des montants colossaux qui se chiffrent par milliards. Or les dotations des collectivités proviennent, d’une part de l’État, et d’autre part, des dotations du territoire.
Si les subsides de l’État – notamment la dotation globale communale, les contrats de développement et les subventions dédiées- ne vont pas varier, ceux du territoire sont à la chute, les impôts ne rentrant plus dans les caisses.
Le budget de répartition destiné notamment aux provinces et aux communes est une pourcentage, fixé par la loi, qui proportionne le reversement à ces collectivités des impôts destinés à la répartition. Pour les communes, cette répartition s’effectue notamment au