Dans un communiqué du 24 septembre, le groupe La France Insoumise-NFP constate que « La Kanaky-Nouvelle Calédonie s’enfonce dans la crise politique la plus grave depuis les années 1980” et craint “des émeutes de la faim”.
Pour le groupe d’extrême gauche, cette situation est évidemment à mettre au crédit “du président Macron et de ses gouvernements”. La détention de “sept dirigeants de la CCAT dont Christian Tein” relève, selon les élus LFI, “du traitement colonial de ce dossier”. Ils appellent ainsi “à la libération immédiate des prisonniers politiques, et leur retour en Kanaky-Nouvelle-Calédonie.”
Bonne nouvelle cependant pour les missionnaires du Congrès : le groupe “exprime ses inquiétudes quant à la situation économique et sociale et rencontrera la délégation interinstitutionnelle actuellement à Paris”.
Pour faire bonne mesure, il demande, “sans plus attendre”, l’organisation des élections provinciales avant le 15 décembre de cette année.
Dans cette veine, le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a décidé de porter plainte contre le député LFI, Raphaël Arnault, lui-même fiché S, pour avoir évoqué dans un tweet, l’”assassinat des Kanak pour les forces policières”.