C’est vendredi que les participants au 41e Congrès de l’UPM – l’Union Progressiste en Mélanésie- seront accueillis à Boat Pass, dans la commune de Poum. Le lendemain s’ouvriront les travaux placés sous le thème « Progressons en confiance pour rebâtir autrement ».
Quatre ateliers seront organisés, reflétant les préoccupations du parti pour l’immédiat, mais également pour le moyen terme et l’objectif de pleine souveraineté. Ces travaux se traduiront par les traditionnelles motions dimanche soir.
L’UPM est à la fois un parti aux racine anciennes, vieilles de plus de 50 ans, et issu de plusieurs transformations après les différentes scissions de l’Union Calédonienne au début des années 70. Le parti a été de toutes les luttes pour l’indépendance. Depuis 2011, date à laquelle Victor Tutugoro a de nouveau été porté à la présidence, après l’avoir exercée de 1996 à 2001, l’UPM a effectué un rapprochement avec le Palika. Les deux mouvements ont présenté des listes communes sous l’appellation Union Nationale pour l’Indépendance, et siègent au Congrès sous cette étiquette.
C’est en raison de cette grande proximité que les motions de l’UPM seront probablement importantes pour le futur de la mouvance indépendantiste. Voici pourquoi.
Une prise de position de l’Union Progressiste en Mélanésie a marqué cette mouvance au cours des derniers mois. Elle résulte de sa quasi-mise à l’écart par l’Union Calédonienne et le RDO, dans l’organisation et le déroulement du dernier Congrès qui s’est tenu à Koumac au nom du FLNKS. Dans un communiqué, le parti de Victor Tutugoro prévenait qu’il n’était