Lors de sa récente prestation dans l’émission Le Grand Jury RTL animé par Thomas Despré, et face à des journalistes du Figaro, de Public Sénat et de M6, Manuel Valls a déclaré à propos de la recherche d’un accord global avec les formations politiques de Nouvelle-Calédonie : (…) “Et s’il n’y a pas d’accord, l’incertitude économique et politique peut conduire à un nouveau désastre, à la confrontation et à la guerre civile”(…).
Depuis, cette déclaration a largement été commentée sur le territoire. Nombreux sont les avis fustigeant la position du ministre d’État et critiquant ce qui est considéré comme de l’alarmisme inconséquent, voie des menaces ou du chantage. Manuel Valls aurait-il commis un dérapage, et serait-il coupable de faire monter la pression en vue de la conclusion d’un accord de manière injustifiée, voire irresponsable ?
La question qui peut légitimement venir à l’esprit de leur contradicteur est : est-ce que ces Calédonien se rendent compte de l’état réel de la Nouvelle-Calédonie ? Revue d’une situation catastrophique.
Il est intéressant d’analyser les trois menaces qui pèsent sur le territoire au cas où il n’y aurait pas d’accord, selon le ministre des Outre-mer. Ce dernier pointe du doigt les enjeux pour toutes les parties prenantes, État, formations politiques locales, et par là même, les risques qui résulteraient de l’échec d’un accord.
L’échec d’un accord pourrait-il conduire à un désastre ? La réalité, c’est que le