La phrase reprise dans l’interview accordée au journal Le Parisien selon laquelle le chef de l’État pourrait aller « jusqu’au référendum national » sur la question du dégel du corps électoral en Nouvelle-Calédonie, n’a pas manqué de susciter des commentaires parfois contradictoires. En Nouvelle-Calédonie, comme dans l’hexagone. À tel point qu’alors qu’il était en visite d’État en Allemagne, Emmanuel Macron a tenu a préciser les choses.
Pour le chef de l’État, il s’agissait d’un simple rappel de la Constitution. Au cours d’une conférence de presse délivrée aux côtés du président allemand, il a précisé que le Sénat et l’Assemblée Nationale ayant voté la réforme constitutionnelle dans les mêmes termes, « à ce moment là, le président a le choix de la soumettre au congrès (du Parlement réuni à Versailles-ndlr) ou au référendum« . Et a assuré qu’il s’agissait d’une « lecture de la Constitution« , et non d’une « intention« . Mais que pourrait-il se passer, si d’aventure, la seule issue possible au rétablissement de la liberté de suffrage sur le territoire serait l’organisation d’un tel référendum national ? Et quelle en pourrait être l’issue ? Éléments de réponse.