Le 17 mai dernier s’ouvrait une enquête reposant sur des présomptions très lourdes : association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un crime ou d’un délit, participation à un groupement formé en vue de la commission de dégradations ou de violences volontaires, vols en bande organisée, destructions de biens commis par incendie en bande organisée et complicité par instigation ou fourniture de moyens des crimes de meurtre ou de tentative de meurtre sur les forces de l’ordre. Pour sa conduite, délicate et difficile en pleine période d’insurrection et de troubles, les renforts importants avaient été dépêchés aussi bien pour les recherches que pour la Justice.
Les enquêteurs de la Section de recherche de la gendarmerie, appuyés par les experts de la sous-direction antiterroriste (SDAT) de la Direction centrale de la police judiciaire, ont mené des investigations très poussées. Celles-ci auraient permis d’accumuler un certain nombre de preuves établissant un lien entre la crise insurrectionnelle et les responsables les plus importants de la Cellule de coordination des actions de terrain.
C’est donc en raison des éléments recueillis que ce matin, mercredi 19 juin, les forces de