D’immenses vagues, aussi hautes que des immeubles de trois à quatre étages, ont balayé près de 500 kilomètres de littoral entre le port de Coffs, en Nouvelle-Galles du Sud, et la Sunshine Coast, dans le Queensland, sous l’effet de l’ex-cyclone tropical Alfred, bien que retrogradé en très forte dépression.
L’ex-cyclone a provoqué une érosion spectaculaire, creusant des millions de mètres cubes de sable et formant des falaises pouvant atteindre six mètres de hauteur sur certaines dunes, y compris sur les plages emblématiques de la Gold Coast.

Malgré ces dégâts, les experts ont salué la gestion du sable et des plages dans cette région, notamment sur la Gold Coast. Le maintien des dunes a joué un rôle crucial en protégeant les infrastructures côtières face à la violence du cyclone, le premier à frapper cette partie de l’Australie en 50 ans. Cette barrière naturelle a notamment permis de préserver les routes longeant la côte.
Il faudra certainement des semaines, voire des mois, pour que les plages retrouvent leur aspect initial. La restauration se fera naturellement par les courants et les vagues, mais également par les apports réalisés mécaniquement ou par pompage. La pire érosion des plages de la Gold Coast s’était produite en 1967.
Au cours de cette terrible attaque des flots, des portions de routes et des maisons s’étaient effondrées, tandis que des buildings étaient menacés. Rien de tel cette fois-ci, grâce à la gestion des plages adoptée depuis plusieurs décennies. Voir l’impressionnant document d’archives ci-dessous (cliquer 2 fois si nécessaire).