L’actualité est redevenue sanitaire sur toute la planète avec l’irruption brutale du nouveau variant d’Afrique du Sud baptisé Omicron. On en connaît mieux, à présent, les cinq symptômes qui le distinguent du variant Delta :
– La gorge qui gratte
– Les éruptions cutanées (surtout chez les enfants)
– Les douleurs musculaires
– Une fatigue extrême
– Des sueurs nocturnes
Les sueurs nocturnes sont des « épisodes répétés de transpiration extrême », qui se déroulent la nuit. Par conséquent, une personne sujette à ce genre de phénomène physique peut se réveiller en pleine nuit, les vêtements et les draps trempés de sueur.
En Europe, les Pays Bas viennent de réinstaurer le confinement. En métropole, le gouvernement va saisir le Parlement d’un projet de loi exigeant le Pass Vaccinal, et non plus Sanitaire, pour l’accès aux transports et lieux publics.
Omicron se propage dans tous les pays à une vitesse sans précédent. Il est trois fois plus contagieux que le variant Delta, mais semble provoquer moins de détresse respiratoire que son concurrent.
Une étude sud-africaine publiée le 14 décembre par l’Assurance maladie privée Discovery et portant sur les résultats de 78 000 tests PCR réalisés entre le 15 novembre et le 7 décembre indique que « la double dose du vaccin Pfizer montre une efficacité de 70% dans la réduction des hospitalisations (contre 93% avec le virus originel du Sars-Cov-2) »
Le 8 décembre, le laboratoire Pfizer informait dans un communiqué que trois doses de son vaccin anti Covid « neutralisent la variante Omicron tandis que deux doses montrent des titres de neutralisation considérablement réduits« . Avec une troisième dose, « les titres d’anticorps neutralisants augmentent de 25 fois par rapport à deux doses« . Pfizer-BioNTech continuent d’avancer sur le développement d’un vaccin spécifique à la variante Omicron et s’attendent à ce qu’il soit disponible d’ici mars.
Quant à la « pilule anti-covid » de Pfizer, elle a reçu l’autorisation de l’Agence Européenne des Médicaments pour être utilisée en cas d’urgence. «Le médicament, qui n’est pas encore autorisé dans l’UE, peut être utilisé pour traiter les adultes atteints du Covid-19 qui n’ont pas besoin d’oxygène supplémentaire et qui présentent un risque accru de développer une forme sévère de la maladie», a déclaré l’EMA dans un communiqué.
La Nouvelle Calédonie sera-t-elle épargnée par Omicron ? Pas davantage qu’elle ne l’a été du variant Delta. Compte tenu de l’extrême contagiosité de la souche sud-africaine, une nouvelle vague épidémique est à craindre, et en particulier, pour les personnes non vaccinées.
