C’est sûrement une bonne indication pour le XV de France conduit par Antoine Dupont, et au sein duquel brillent les joueurs français du Pacifique Mauvaka, Taofifenua, Falatea, Moefana, et même Jalibert, formé à l’école calédonienne de rugby : le XV militaire de France s’est adjugé, de haute lutte, le titre mondial militaire dimanche dernier. Les Forces Armées de Nouvelle-Calédonie avaient d’ailleurs immédiatement réagit en félicitant » et rendu remerciant « les nations du Pacifique pour leur admirable participation ».
Ce championnat du monde 2023 était organisé en Bretagne, du 16 août au 10 septembre. Sur 26 stades bretons, 500 joueurs et encadrants militaires, représentant 12 pays, se sont affrontés pour la couronne 2023 au cours de 30 matchs.
Ce sont les redoutables Fidjiens qui étaient champions du monde depuis deux ans. Cette hiérarchie a été remise en cause par l’équipe de France, qui avait déjà réalisé un premier exploit en terrassant le XV militaire de Nouvelle-Zélande quelques jours avant la finale.
L’ultime rencontre s’est déroulée au stade de la Rabine, à Vannes. Une région que bien des militaires calédoniens connaissent bien. Le match a tenu ses promesses jusqu’au bout, dans une atmosphère de suspens irrespirable, de l’avis de tous les commentateurs.
Dès la première mi-temps, le XV fidjien du Pacifique a pris les commandes. Mais c’était sans compter la botte de son numéro 10, Romain qui, permettait aux Bleus de recoller au score, puis de prendre la tête. La conservant durant une grande partie de la seconde mi-temps (19-14), les Tricolores ont vu les Fidjiens revenir au tableau d’affichage à quelques minutes de la fin du temps réglementaire (19-19), créant un suspens poussé à son comble.