Une bagarre qui se solde par un mort, un drame d’une effrayante presque banalité encore une fois sur fond d’alcool. Sauf que cette fois, la victime est un Grand Chef de district. Ce n’est pas qu’un triste fait divers.
Les faits, selon le Parquet : au village de Ouaco, un homme fortement alcoolisé s’en prend à sa concubine. Celle-ci est la “petite fille de cœur” de Willam Boarat, Grand Chef du district de Koumac. Devant la violence de l’agression, il intervient. Au cours de l’altercation, l’agresseur se saisi d’un poteau en bois et frappe le Grand Chef.
Les secours arrivent sur place peu après 1 heure du matin. Malgré une prise en charge rapide, le décès du grand chef est constaté à 4h40 par un médecin du dispensaire. Le concubin violent a été placé en garde à vue et une enquête, ouverte.
LE PROCÈS D’OLIVIER PÉRÈS SERA DÉPAYSÉ À LYON
La Cour de Cassation a pris la décision de dépayser le procès du chirurgien renommé sur le territoire, accusé de meurtre sur la personne d’Eric Martinez. Après les procès en première instance, puis en appel, le dernier jugement avait été cassé par la plus haute juridiction, sur le fondement que la cour d’assises d’appel n’avait pas motivé le rejet d’une expertise médicale demandée par la défense. Le Parquet de Nouméa avait alors sollicité un dépaysement.
Ce sera donc le troisième procès dans cette affaire judiciaire hors norme. Les faits remontent au 13 septembre 2018, et un grand nombre de magistrats de Nouvelle-Calédonie ont eu à les connaître. Cette fois, c’est une cour d’assises du Rhône qui jugera finalement la personnalité du monde médical calédonien.
LA NOUVELLE-CALÉDONIE SAUVÉE DE LA BANQUEROUTE POUR 2024 ET 2025, ont rapporté le président du gouvernement et la délégation de membres de l’Éxécutif qui l’accompagnaient dans un déplacement récent à Paris. Visites nombreuses au plus haut niveau de l’État et auprès des ministres clés ainsi que de l’AFD, et à chaque fois, l’expression de la solidarité de la France pour la Nouvelle-Calédonie. En termes financiers, c’est le versement de 27 milliards pour terminer l’exercice budgétaire et social 2024. Pour 2025, l’assurance de disposer de 91 à 119 milliards de prêts garantis par l’État -et donc non intégrés dans le calcul du taux d’endettement du territoire- auxquels s’ajouteront quelques aides supplémentaires directes de la part des ministères.
De son côté, la Nouvelle-Calédonie devra se réformer dans le sens d’une rationalisation, et d’une modernisation. Pas d’aggravation fiscale notable, et un engagement de l’État d’accompagner techniquement le territoire. Le plan du gouvernement S2R, présenté à Paris, servira de guide pour tous les acteurs. L’objectif est de conclure une convention sur trois ans afin de rendre lisible l’avenir à moyen terme.
À noter que le prêt garanti bénéficie d’un moratoire de remboursement de 5 ans, et qu’il sera consenti à un taux préférentiel. En outre, il permettra de rendre les fonds disponibles plus rapidement, les longues procédures administratives et de validation dans les grands services et les ministères étant alors évitées.
Reste à espérer que le gouvernement Barnier échappera à la censure, et faudra-t-il encore que le Congrès consente à voter la modification budgétaire qui sera nécessaire, en fin d’année, pour intégrer le reliquat 2024 d’aide de l’État.
LE SECTEUR DU BTP AU BOUT DU ROULEAU
Ce n’est pas un cri d’alarme que lance le secteur du BTP, mais un appel de détresse. Des marchés en cours ne peuvent être payés par les collectivités faute de moyens financiers, les carnets de commande sont vides. L’attente se fait de plus en plus pressante pour le lancement tant attendu de la reconstruction des écoles, des bâtiments et des édifices publics promise par le ministre des Outre-mer lors de sa récente visite. Si cette situation n’évolue pas, une entreprise sur deux fermera en début d’année prochaine, ce qui signifie la perte de leur emploi pour 3.000 salariés. Une nouvelle catastrophe latente.
LA FRÉQUENTATION TOURISTIQUE DE TAHITI EN HAUSSE
La fréquentation touristique de la Polynésie française poursuit sa hausse en septembre, constate l’Institut de la statistique en Polynésie française dans une synthèse publiée mardi dans son “Point de conjoncture”. Après un année 2023 marquée par une fréquentation record (+20% par rapport à 2022 avec 261 800 visiteurs) le nombre d’arrivées des touristes tend à se stabiliser mais demeure sur une tendance haussière en septembre, avec 263 094 visiteurs enregistrés sur les 12 derniers mois. De quoi faire rêver nos responsables touristiques locaux.
ANNE HIDALGO NE BRIGUERA PAS UN TROISIÈME MANDAT
La maire de Paris a annoncé officiellement ne pas vouloir être candidate à un troisième mandat. Elle a désigné l’ancien maire du Xe arrondissement, le sénateur socialiste Rémi Féraud, 53 ans, comme éventuel successeur. Ce sont toutefois les militants socialistes qui décideront.
Son ancien premier adjoint, le député Emmanuel Grégoire âgé de 46 ans, a, quant à lui, fait connaître sa candidature. Ses relations avec Anne Hidalgo, se sont détériorées. Mais déjà, il a organisé, mardi soir, un premier rassemblement et a reçu le soutien de 450 militants socialistes de la fédération de Paris.
UN CESSEZ-LE-FEU DANS LA GUERRE AU SUD-LIBAN
Après d’intenses négociations, un cessez-le-feu a été obtenu dans la guerre qui oppose l’armée israélienne et le Hezbollah au Sud-Liban. Le Premier ministre israélien a finalement donné son accord ce mardi. L’accord prévoit notamment un retrait des troupes d’une vaste zone frontalière durant 60 jours. Puis le terrain sera occupé par les casques bleus renforcés par l’armée libanaise. En cas de violation, Israël a promis une riposte immédiate et ferme.
Dans un communiqué commun, Joe Biden et Emmanuel Macron ont assuré que Washington et Paris allaient veiller à ce que cet accord soit « mis en œuvre dans son intégralité et appliqué ».

MÉTÉO
Ce matin :
Les nuages élevés s’évacuent progressivement de la Grande Terre et laisse le soleil s’imposer sur l’Ouest. Ailleurs des paquets nuageux portés par l’alizé occasionnent régulièrement des averses, notamment sur l’Est. Sur le Nord-Ouest, le vent de secteur Est 5-10 noeuds s’oriente au Sud Sud-Est entre 10 et 15 noeuds. Ailleurs, le vent d’Est à Sud-Est souffle de 15 à 20 noeuds.
Cet après-midi :
Les éclaircies résistent sur le Sud-Ouest, alors que des nuages et des averses parfois orageuses, venus du relief, débordent sur la pointe Nord-Ouest. Ailleurs le ciel reste nuageux avec des averses généralement faibles. L’alizé de Sud-Est s’établit sur l’Ouest à 20 noeuds environ, voire sur le Sud-Ouest entre 20 et 25 noeuds, avec des rafales autour de 30 noeuds. Ailleurs, il souffle entre 15 et 20 noeuds. La chaleur persiste. Le soleil qui s’impose fait monter les températures jusqu’à 33 degrés sur l’Ouest.
Aperçu pour vendredi et samedi :
Vendredi, le temps s’assèche et devient plus stable. Le soleil domine sur l’Ouest. Ailleurs, des passages nuageux circulent et donnent quelques averses isolées sur l’Est et la pointe Sud le matin, également sur le relief et aux Loyauté l’après-midi. L’alizé s’établit au Sud-Est entre 15 et 20 noeuds et se renforce localement entre 20 et 25 noeuds l’après-midi, notamment sur l’Ouest. Les températures maximales restent élevées pour la saison.
Samedi, les belles périodes ensoleillé alternent parfois avec des passages nuageux. Des averses se produisent sur le Sud, l’Est et aux Loyauté, et se déclenchent également l’après-midi sur le relief en débordant localement sur l’Ouest. Le vent de Sud-Est se maintient de 15 à 20 noeuds en général, mais faiblit en cours de journée 10 à 15 noeuds sur le Nord. Les températures sont stables et restent chaudes.
Tendance pour la période de dimanche à mercredi :
Sur l’Ouest, le soleil domine surtout en matinée, malgré des nuages élevés en fin de période. Les après midi, nuages et quelques averses débordent du relief. Ailleurs, le ciel alternent entre belles éclaircies et passages nuageux parfois porteur d’averses. L’alizé d’Est Sud-Est modéré de 15 à 20 kt, mollit en fin de période 5-10 kt en s’orientant au secteur Nord-Est. Les températures sont au-dessus des valeurs de saison et en tendances à monter en cours d’échéance.