Depuis le 13 mai, la Nouvelle-Calédonie traverse une crise sociale de grande ampleur, dont les conséquences se feront ressentir encore longtemps. Si certains ont pris la décision de quitter le Caillou, d’autres souhaitent reconstruire. Rencontre avec ceux qui font le pari de l’avenir en Calédonie.
Thomas Galopin est arrivé en Nouvelle-Calédonie il y a six ans. « J’avais envie de voir autre chose, de prendre un nouveau départ », explique-t-il. Il travaille comme manipulateur en électroradiologie médicale au Médipôle, réalisant des examens radiologiques comme des IRM et des scanners. Parallèlement à son emploi, il s’est lancé dans la photographie, sa passion, en 2021.
Thomas habite dans un quartier particulièrement touché par les émeutes, Dumbéa-sur-mer. Pourtant, il l’affirme, ce qu’il s’est passé ne change en rien sa volonté de rester sur le territoire. « C’est sûr, ce n’était vraiment pas simple durant le premier mois puisqu’on était coincés là-bas, mais en vérité, j’ai passé beaucoup de temps à travailler au Médipôle, ce qui me permettait de voir un peu de monde, souligne-t-il. On était avec les équipes, on essayait de penser à autre chose ». Thomas fait partie de ces soignants qui ont dû passer six jours à l’hôpital, le temps que l’établissement puisse mettre en place des alternatives permettant aux autres soignants de venir remplacer ceux qui étaient en poste. « Au début, Ce contenu est réservé aux abonnés
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