Dans l’histoire de la natation calédonienne, Maxime Grousset est aujourd’hui le plus grand. Champion de France, champion du monde, médaillé olympique, il est devenu un modèle et une icône pour les nageuses et les nageurs calédoniens.
Il se situe dans la lignée de grands noms, issus des bassins calédoniens, depuis Marie-Josée Kersaudy, Simone Hanner jusqu’à Lara Grangeon. La succession qui émerge confirme ces immenses talents calédoniens, avec, aux derniers Jeux Olympiques de Paris, les exploits de Maxime Grousset, mais également d’Emma Terebo qui s’est alignée dans le dernier carré des meilleurs mondiaux du moment.
Lors de la finale A des championnats de France de natation en petit bassin qui se sont déroulés à Montpellier, il s’en est fallu de peu pour que … deux Calédoniens se hissent sur le podium. Ethan Dumesnil est en effet arrivé 4e, à un souffle du troisième. Cela aurait constitué une image unique pour une ville et un petit territoire d’Outre-mer.
Derrière ces résultats étonnants depuis des décennies, on ne peut pas oublier l’engagement des dirigeants, l’action des bénévoles, l’accompagnement des familles, et les innombrables sacrifices et les efforts hors du commun de ces sportifs, plongés dans une vie d’entraînements très durs et quotidiens pendant des années et des années.
C’est l’exemple d’une jeunesse calédonienne, parfois de condition très modeste qui, elle, travaille pour réussir et qui montre le chemin de l’excellence pour la Nouvelle-Calédonie.
