Depuis le début de la semaine, les discussions ont repris, par visioconférence, entre les parties prenantes calédoniennes et les représentants de l’État. Il s’agit d’approfondir les sujets proposés par la feuille de route, établie en commun avec Manuel Valls, parmi lesquels le sujet essentiel de l’autodétermination. Décryptage.
L’État, en effet, a depuis le début des contacts, fait savoir qu’il reconnaissait la validité des trois référendums ayant clôturé l’Accord de Nouméa. Il est donc établi que la Nouvelle-Calédonie est une collectivité de la République jusqu’au moment où, éventuellement, une majorité de votants, décide de changer cette situation, et de modifier ce qui est nommé, dans le document, « le lien avec la France ».
Cette modification ne pourrait intervenir qu’après une consultation des populations, démarche prévue par la Constitution et s’inscrivant dans un processus référendaire. Pour les deux délégations indépendantistes, celle de l’Uni et celle du FLNKS, il s’agit de la question essentielle, éventuellement bloquante pour la signature d’un accord. Le sujet est complexe et comprend plusieurs phases.
Premier sujet : le déclenchement. Il s’agit d’abord de définir dans quelles conditions pourrait être déclenchée la fameuse consultation des populations. Plusieurs hypothèses ont