Qui était Gally-Passebosc, qui a donné son nom à la caserne de Nouméa ?
La caserne d’infanterie de marine de Nouméa porte le nom du colonel François Eugène Oscar Gally-Passebosc, un officier remarquable du XIXe siècle, plus jeune colonel de France, qui s’est illustré dans plusieurs conflits et expéditions militaires. Sa construction avait été entreprise dès 1863. On verra, sur les photos qui figurent ci-dessous, l’extraordinaire transformation de son environnement, par rapport au Nouméa de l’époque.
Retour sur la vie et le parcours de cet officier tombé au combat lors de la révolte de 1878.
Une carrière militaire prometteuse
Né le 15 juin 1836 à Nancy, François Gally-Passebosc grandit à Pompey avant d’intégrer l’école militaire de Saint-Cyr en 1854, dans la 38e promotion, dite « Crimée ». Il en sort en 1856 en tant que sous-lieutenant d’infanterie de marine et débute une carrière militaire qui le mènera aux quatre coins du monde.
D’abord affecté au 2e régiment d’infanterie de marine, il gravit rapidement les échelons : lieutenant en 1859, capitaine en 1862, puis chef de bataillon en 1866 après avoir fait preuve de bravoure en Cochinchine, notamment lors des combats de la Plaine des Joncs. Il participe ensuite à la campagne d’Abyssinie en 1868 en tant que commissaire militaire du gouvernement français auprès de l’armée britannique. Cette mission lui vaut d’être nommé chevalier de la Légion d’honneur la même année.
De la guerre de 1870 à la Nouvelle-Calédonie
En 1869, il est affecté au 4e régiment d’infanterie de marine à Toulon. L’année suivante, il prend part à la guerre franco-prussienne, ce qui lui permet d’accéder au grade de lieutenant-colonel en 1871.
Il sert ensuite à Rochefort puis au Sénégal, où il commande un bataillon de tirailleurs sénégalais. En 1875, à seulement 39 ans, il devient le plus jeune colonel de France et est nommé commandant militaire de la Nouvelle-Calédonie à compter du 1er Ce contenu est réservé aux abonnés
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