Manuel Valls n’a pas le choix. Ministre d’État, ministre des Outre-mer, il doit assumer sa charge le mieux possible, tel que le prescrit son engagement, et le cas échéant, la trace qu’il souhaite légitimement laisser dans l’Histoire sur le sujet calédonien. Il connaît cependant la précarité de sa fonction. À tout moment, le gouvernement Bayrou pourrait subir une motion de censure, et rien ne peut laisser supposer que l’actuel ministre des Outre-mer retrouverait les mêmes responsabilités dans un prochain gouvernement. Sauf peut-être, si renforcé par un succès ou des avancées significatives sur l’épineux dossier calédonien, il en devient l’expert ou le recours. Pour l’heure, et alors que le chemin d’un accord devient plus complexe, plus délicat, sur quelle durée peut-il raisonnablement compter ?
Des éléments fondés peuvent laisser espérer au gouvernement actuel une durée jusqu’à la