À observer les conservatismes affichés sur “les droits acquis” par certains corporatismes, à constater la réalité plus qu’inquiétante de la situation des entreprises privées et de l’économie en général, à relever des gouvernances hors sol dans certaines de certaines entreprises et établissement publics, et enfin à prendre acte de la réticence, voire de l’hostilité de certains partis politiques à la réforme, on peut s’interroger.
Moins de moyens et … davantage d’émancipation !
On peut s’interroger sur la réelle prise de conscience de bien des Calédoniens sur les conséquences de la dégradation, puis de la destruction des principaux moteurs de ce qui fait vivre leur société. On peut s’interroger sur leur réelle capacité à éviter que la Nouvelle-Calédonie ne sombre dans un monde de pauvreté tenu à bout de bras par la volonté politique des dirigeants français, et les financements des contribuables métropolitains. Et on peut s’interroger sur l’absence de réalisme qui pousse certains à demander davantage d’émancipation alors que les moyens propres du territoire s’effondrent durablement …
La pierre angulaire de l’autonomie est l’économie. Entreprises, services, tout ce qui constitue le secteur marchand fabrique la richesse qui alimente les caisses publiques et les régimes sociaux de toutes natures. Ce secteur s’effondre, et tout s’effondre. C’est ce qui est peut-être en train de se passer. Seulement 15% des entreprises détruites envisagent de