La Nouvelle-Calédonie est dotée de trois usines de traitement de nickel parmi les plus importantes au monde. La mise en sommeil de KNS est donc un événement national et mondial, d’autant que l’arrêt de production de ferro-nickel par l’usine va affecter le marché.
Les Échos titrent : “La crise du nickel en Nouvelle-Calédonie vient de faire sa première victime“. Pour La Croix, c’est “la filière nickel au bord de la faillite“. Le Parisien, lui avait, il y a 6 jours, évoqué la menace de fermeture de l’usine du Nord.
Mediapart indique que “Glencore va chercher un repreneur pour Koniambo Nickel, l’Etat « accompagnera » le processus“. Le Monde, lui, évoquait, il y a quelques jours, “le spectre de la mise en sommeil de l’usine du Nord”.
En Suisse, Swissinfo indique que “Glencore souligne avoir investi plus de quatre milliards de dollars dans Koniambo depuis son rachat dans le cadre de sa fusion en 2013 avec Xstrata, sans en avoir jamais dégagé le moindre profit“.
La Tribune présente l’affaire comme un échec de l’État. “Sérieux revers pour l’État. Comme il l’avait annoncé fin 2023, le géant suisse du négoce des matières premières Glencore a confirmé ce lundi son intention de mettre en sommeil l’usine de production de ferronickel Koniambo Nickel SAS (KNS). Le groupe estime qu’il ne peut « pas continuer à financer les pertes au détriment de ses actionnaires » et a donc pris la décision de placer ces activités en opérations d’entretien et de maintenance“, écrit ce média.