La Langue Française en offre plusieurs exemples d’utilisation. Ainsi, dans la marine, «quand les deux poulies d’un palan se touchent, on dit que le palan est à Bloc ; quand une voile est bordée si bien que le point d’écoute touche la poulie où passe l’écoute, elle est bordée à Bloc »
Au sens figuré, à bloc est utilisé dans le sens de « complètement, autant qu’on peut ». Les sacs de ravitaillement sont pleins à bloc. Ou encore, «ses partisans étaient gonflés à bloc».
En Nouvelle-Calédonie, on retrouve évidemment toutes ces significations du langage familier. Son usage, dans ce sens, demeure relativement fréquent, alors qu’il aurait tendance à diminuer en métropole. Mais surtout, particularité locale, « À bloc » suggère également souvent une grande quantité.
En quelque sorte, les Calédoniens ont ajouté du « volume » à « l’intensité » !
Exemples :
- Y’avait des sardines à l’embouchure de la Galarino ?
- Ben tu connais. A bloc.
- Vous avez trouvé des goyaves pour faire la confiture ?
- Sifflet – Ben dans la plaine, là, y ‘en avait à bloc !
- Vos crabes sont bien pleins
- Je veux. Pleins à bloc !
En clair, pour bien comprendre le français calédonien, hé ben, ail faut le parler à bloc !