La différence était trop grande entre les deux équipes. L’équipe de Toulouse animée par une nouvelle génération de joueurs, a démontré qu’elle était, en 2024, au sommet de son art. Les Bordelais n’étaient pas au niveau physique, éprouvés par une saison difficile qui les avait enfin conduit à cette finale.
Dans les rangs de Bordeaux-Bègles, Mathieu Jalibert avait été aligné alors qu’il n’était pas en possession de ses moyens physiques à 100%. Erreur de coaching ? Dans une finale à un tel niveau, toute l’équipe doit être à fond pendant les 80 minutes.
Dans l’équipe de Toulouse, les Calédoniens avaient aussi les yeux fixés sur la prestation de Peato Mauvaka, qui ne les a pas déçus. Au sein de groupe, la charnière Dupont-Ntamack a été impériale, probablement une des meilleures du monde.
“Une démonstration collective imprégnée de force et collectif total dans sa fabrication, écrit Rugbyrama. Les Toulousains ont d’abord fait le travail par Ramos au pied (25-3, 44 ème). Puis le récital s’activait, Ramos (62 ème), Marchand (68 ème), Kinghorn (70 ème), encore Ramos (74 ème), Ainuu (79 ème) et Capuozzo sur une relance incroyable de 100 mètres viendront corriger une UBB terrassée dans tous les compartiments“.
A la clé, un score qui ne reflète pas celui d’une finale, et un humiliant 59-3 subi par les Bordelais, incapables de donner une réplique de niveau aux rouge et noir. Le Stade toulousain remporte son 23e bouclier de Brennus, et réalise un impressionnant doublé, celui de la Champions Cup-Top 14.