Regardez ces photos. Autour de l’hypermarché Géant Sainte-Marie, centre névralgique de cette partie de Nouméa, les maisons et les immeubles ont fleuri, un grand club de sport s’y est installé, des écoles et un lycée accueillent des centaines d’élèves.
Mais qui se souvient que jusque dans les années 70, ce vaste espace était occupé par une riche et vaste mangrove peuplée de petits et gros poissons, de coquillages et de crabes ? Les pentes de la colline « de la météo », dont les ballons-sondes s’envolaient régulièrement vers les nuages, étaient alors occupées par une forêt primaire, comparable à cette du Ouen Toro. Sur la pente sud coulait, par temps de pluie, un petit creek. Découvrez, sur les images qui suivent, ce qu’était alors « le marais de Sainte Marie », et comment il se transforma lorsqu’il fut remblayé. Et d’abord, observez ce plan de la zone telle qu’elle se présentait en 1876.
Très distinctement, au premier plan figure l’espace occupé par le marais de Sainte Marie. La mangrove s’enfonçait profondément dans ce qui était alors la vallée de l’Artillerie et qui devint une extension de la Vallée des Colons se situant sur le versant Magenta, où se trouve le Leaderprice.
Au second plan se trouve la magnifique mangrove qui existe toujours entre le Parc Urbain et Ouemo. Une partie d’entre elle a été réduite par des remblais.
La superbe photo ci-dessous dévoile le paysage s’étendant du Mont Coffyn jusqu’aux rives de Ouémo-Magenta au milieu des années 50. Au premier plan le Mont Coffyn au sommet duquel était construit un château d’eau. Derrière le bâtiment à gauche du réservoir se trouve désormais la Croix de Lorraine. Au pied du Mont Coffyn, on aperçoit une partie du Faubourg Blanchot, et surtout, la route qui monte vers le haut de Sainte Marie, aboutissant