C’est en 2005 que la présentation budgétaire de la Nouvelle-Calédonie a subi un changement profond de forme, en s’inspirant de la nomenclature de la « LOLF », la Loi Organique des Lois de Finances de l’État. Celle-ci avait pour ambition de proposer un budget lisible, présenté par politiques publiques (sécurité, culture, éducation, justice, etc.) appelées « missions », et non plus exclusivement par nature de dépenses (personnel, fonctionnement, investissement, intervention, etc.). Ces missions sont elles-mêmes déclinées en programmes.
L’esprit de cette réforme, sur le territoire, était essentiel : fixer des objectifs définis dans les politiques publiques, les atteindre au moindre coût, et évaluer les performances