Conçue par des responsables politiques, la machine à mobiliser commence, lentement mais sûrement, à s’orienter vers des actions qui vont probablement déboucher sur des violences. La contestation vise, en effet, à faire obstacle au rétablissement de la liberté de suffrage en Nouvelle-Calédonie. Or, la Nouvelle-Calédonie, après trois scrutins d’autodétermination, a choisi de demeurer au sein de la République française. Celle-ci est régie par une Constitution qui garantit à ses citoyens un ensemble de libertés dites « fondamentales », parmi lesquelles la liberté de suffrage et, ce qui n’est pas un accessoire, la liberté d’aller et venir. Autant dire que, maintenant ou plus tard, le corps électoral pour les élections des assemblées de province et du Congrès sera de nouveau ouvert, même si la